Pendant longtemps c’était un supplice d’aller chez le coiffeur

Pour beaucoup de femmes c’est un moment libérateur, bon pour le moral, énergisant. Pour moi, une galère. Je devais faire attention à ne faire que cela le jour du RDV, voir à ne rien imaginer d’important les jours qui suivent… Une fois coupée et « brushingée », je rentrais toujours à la vitesse de l’éclair pour me faire un shampooing, en espérant que la coupe me plairait mieux une fois … mouillée ? reséchée ? Non ce n’était pas mieux, vous l’aurez compris. Certes je voulais changer de tête, mais à ce point-là ! Le choc était chaque fois si intense.

Et ce foutu brushing «obligatoire» dans le forfait shampooing-coupe-brushing. Surtout moi qui n’osais pas dire STOOOOP, pas de brushing s’il vous plaît, juste un séchage naturel. Mais le plus souvent malgré le séchage naturel que certains m’ont proposé, c’est la coupe qui n’allait pas : trop dégradée, trop courte, trop… !

Je ne parle même pas de mes débuts : les essais de mèches et de couleurs (pas bio en plus à l’époque !), vous connaissez cela sans doute aussi bien que moi : couleur effet playmobil, mèches trop larges, trop claires, ou trop rousses, des heures chez le coiffeur…

Si bien que je changeais chaque fois de coiffeur, je priais pour qu’il ou elle ne me pose pas de questions, ne me parle pas. Je devais avoir l’air extrêmement crispée, mais bon… Pourquoi j’y allais dans ce cas, me direz-vous ?

L’espoir

Je suis une éternelle espéreuse* ( * non  ne cherchez pas dans le dictionnaire, ça n’existe pas…).

J’avais quand même envie d’être belle, de me sentir belle, qu’un coiffeur me rend belle, d’un coup de ciseau magique. J’étais attirée par les enseignes de «créateur», «visagiste», «haute coiffure», en me disant «ah ! lui il doit avoir du talent, il va savoir quelle coupe, quel style, quelle forme va m’aller».

Pschitt, cela faisait toujours pshitt, au moment où le sèche-cheveux s’arrête, mon cerveau pshitt.

« Ca vous plaît » ? euh oui oui merci…  (C’est ce qu’il faut répondre, non ?) . A partir de là, je passais en mode pilote automatique : je mets mon manteau, je paye, je file sous la douche.

Jusqu’au jour où !

A chaque coiffeur rencontré, j’en apprenais quand même un peu sur moi et sur ce que je pouvais espérer de ce moment chez le coiffeur. Ils n’étaient pour rien dans ce grand moment de solitude que je vivais dans ma tête. Tous les détails étaient prétextes à déception : la façon d’être accueillie, le bruit, un geste brusque… mais j’excusais tout pour finir, pensant que je n’avais juste pas de chance.

haute coiffure

Je suis arrivée chez Maxence, sur les conseils d’une jeune femme branchée, attirée aussi par son enseigne jaune et un nom de salon poétique : il rêve d’elle !

Je n’ai pas eu de révélation, mais je me suis dit que vue ma grande expérience, il y a une chose que je n’avais pas tenté : lui donner une chance, puis une seconde, puis une troisième. J’y suis retournée et retournée. Je suis devenue fidèle. J’ai écouté ce qu’il disait et j’ai fait confiance.

C’est un homme et cela m’a aidée je pense à lui faire confiance, juste parce qu’il affirmait davantage les choses, ne laissait pas toute la place pour remettre tout en question. Autrement dit, il savait ce qui rendrait bien ou pas : sa confiance m’a donnée confiance.

Bien sûr « Le must » c’est de n’avoir besoin de personne pour savoir ce qui nous va ou pas, mais avant cela il faut arriver à rompre avec les – mauvaises- habitudes.
J’ai senti qu’il avait à cœur de faire une belle coupe, et que cela me plaise vraiment. C’est son atout : il est vraiment doué, il le sait, mais il a aussi cette générosité en lui et cette envie de bien faire. Cela m’a plu. A l’instinct il sait voir si je suis contente ou pas.

Au début il voyait que cela ne me convenait pas toujours. Mais je le rassurais : « Il me faut 3 ou 4 jours pour savoir si une coupe me plaît, le temps que mes cheveux se placent. » Chaque coupe était un séisme alors j’attendais que cela passe avant de critiquer… En fait au bout de 3 jours, je prenais mes marques, je m’appropriais la coupe.

Au fil du temps

Il me voyait revenir donc il pouvait penser que cela me convenait ! J’ai ainsi remarqué qu’au fil des visites, il avait vraiment une façon de me couper les cheveux qui plaisaient à mes cheveux / Comment je sais ça ?
Ils se sont mis à reboucler, comme quand j’étais gamine, avec une merveilleuse anglaise du côté gauche qui s’exprimait de plus en plus souvent.
En fait jusque-là sous prétexte de dynamiser mes cheveux épais et souples, beaucoup de coiffeurs me dégradaient beaucoup.
Maxence aussi au début, mais en me connaissant mieux, il a géré l’épaisseur sans dégrader autant, et ô miracle, j’ai enfin une coupe qui me plaît, qui vit, qui boucle et qui dure !

Aujourd’hui, j’ai comme un signal intérieur qui me crie : va chez le coiffeur, il est temps ! et j’y vais avec plaisir. J’y vais pour moi avant tout, je m’écoute, je dis ce que je souhaite, car cela aussi c’est venu peu à peu : je sais si je veux plus ou moins couper, plutôt un carré, un arrondi… et je sais que Maxence va me coiffer comme un Dieu (c’est pour le faire mousser un peu, si il lit cet article…).

Il m’a fallu du temps et du lâcher prise pour ne pas attendre que le coiffeur me rende belle.
J’ai fini par comprendre que c’est à moi de me trouver belle (donc de prendre soin des raisons pour lesquelles je ne me sens pas toujours belle) et de faire confiance à un professionnel pour harmoniser mes cheveux et ma personnalité. Pour cela, il faut soit en dire sur soi, soit échanger pour qu’il sente ce qui va être le plus judicieux.

En résumé :

  • Donnez du temps à votre coiffeur (ou à votre esthéticienne) pour vous connaître
  • Donnez de la confiance à ce professionnel  (si il remplit les critères de base quand même : bon accueil, écoute et une évidente envie de bien faire)
  • Donnez de la bonne humeur, ça fait toujours du bien !
  • et il vous le rendra au centuple…

Mille mercis Maxence Mahot, A bientôt !  La prochaine fois je viens avec ma fille de 3 ans pour nous faire belles !

Il rêve d’elle, rue Victor Massé à LORIENT (56) Appelez-le de ma part :  02 97 35 10 30

PS : Cet article ne vise pas à faire la pub de Maxence, chacune peut trouver un coiffeur près de chez elle avec lequel ou laquelle faire ce chemin. Maxence me convient à moi aujourd’hui mais ne conviendra pas à tout le monde pour autant…

Crédits photos : probeauty.org et glamour.com

Une tradition tournée vers le futur

La tradition des voeux a ce bel avantage de nous recentrer sur ce qui est essentiel à nos yeux, et de propager des paroles ou des mots d’espoir et de bienveillance partout, et à l’attention de multiples personnes. Pendant ce temps au moins, le pessimisme ambiant en prend un coup…

Alors à mon tour d’envoyer mes souhaits et intentions autour de moi, telle une goutte d’eau qui viendra étoffer le ruisseau, la rivière, le fleuve de nos envies d’un monde plus joyeux.

Je précise que j’ai choisi le “nous” parce c’est une cocréation de vivre une belle vie , votre bonheur rejaillira sur les autres et vice versa, et que je me sens pleinement concernée par tout ce que j’ai envie de vous souhaiter, peut-être que cela ne se fait pas, trop tard, j’ai cliqué sur publier cet article !

Il y a ce qui se voit et… mais aussi ce qui est possible.

Je nous souhaite d’imaginer un champ des possibles en lieu et place de notre champ de vision d’aujourd’hui. Tout ce qui nous semble inexistant, impossible, insurmontable aujourd’hui, peut retrouver une chance d’exister rien qu’en se laissant le choix de ne pas y arriver pour l’instant, de ne pas savoir pour l’instant, mais de se laisser la possibilité que cela change. Ce qui compte c’est de ne pas balayer d’un revers de main ce qui n’est pas une réalité palpable aujourd’hui.

Cela me fait penser à une discussion avec Yves Bonis, où nous évoquions ensemble que parmi les secrets des gens qui “réussissent”, il y a toujours cette idée que là où certains ne voient et ne verront toujours qu’un gland, d’autres verront un arbre, une forêt, ou des milliers de maisons en bois à travers le monde.

Il est tentant de rester seulement sur ce que nous voyons : d’une part nous ne pouvons pas nous empêcher de rêver, d’imaginer une réalité nouvelle, mais d’autre part nous sommes aussi très ( trop ? ) impatients de la voir apparaître, ce qui tend à nous décourager et à nier qu’il y aurait un intérêt à faire des plans sur la comète, vu que rien ne se réalise !  Allez demander à un agriculteur si il sème en même temps qu’il récolte…

Est-ce que la société actuelle ne favorise pas aussi cet état d’esprit qui veut que seuls sont reconnus comme intelligents, malins, adultes, ceux qui sont rationnels, cartésiens, les pieds sur terre, donc quelque part ceux qui seraient assez grands pour ne plus rêver ( et croire au père noël ? )

trapèze blog terrasens

Pourtant, rêver, définir son rêve et rêver encore et toujours quelque soit les épreuves de la vie, amène naturellement à mettre en scène au moins un minimum de moyens pour y arriver :

« ll faut toujours viser la lune car même si on rate, on atterrit dans les étoiles »

Oscar Wilde.

Si vous rêvez d’un voyage, vos sens et vos neurones seront en alerte pour capter tout ce qui touche au voyage en question : vous jouerez à un jeu concours, vous tenterez le challenge de votre entreprise ou d’avoir une promotion, vous vendrez ce qui ne vous sert plus…

Ce n’est  pas de la chance quand vous obtenez ce que vous aviez espéré, c’est une loi, la loi d’attraction: vous devenez ce à quoi vous pensez le plus souvent…
Glupps ! Je vous laisse méditer au contenu de vos pensées, et je vais aussi m’occuper des miennes…

Je nous souhaite de tout coeur:

  • d’imaginer très souvent la beauté, la gaieté, la sérénité  afin de l’attirer dans notre vie.
  • de choisir de pimenter notre quotidien en nous faisant une petite folie tous les jours, tous les mois, comme bon nous semble évidemment.
  • et de penser à ce que nous avons envie de faire de nos vies : Quel est notre talent ? Sous quelle forme en faire profiter les autres ? tout en nous rendant la plus heureuse des personnes…

Très bonne année 2012 !

Crédits photo : vi.sualize.us et weheartit