Des histoires plus personnelles, à raisonnance plus larges, des histoires de femmes, de doutes, de victoires, de messages, d’estime de soi, d’expression de soi !

Cachez ce doute que je ne saurais voir…

Parfois tout semble clair dans notre esprit, une évidence, comme après avoir discuté avec une personne, lu un livre, ou après une bonne nuit de sommeil.Et puis le ciel bleu s’assombrit, la certitude s’étiole, au fil d’une émission de radio, d’un mot du mari, d’une cliente… du temps. Est-ce que nous aurions sans le savoir des ancêtres girouettes ?

Ce cerveau, par ailleurs plutôt utile, sait aussi nous emberlificoter l’existence en nous amenant sur des fausses pistes, nous qui sommes si déterminées à trouver notre chemin. Pour les petites décisions, comme pour les grandes, comment choisir parmi nos pensées celle qui serait  la bonne à suivre…. Celle qui a envie de tenter une aventure risquée, celle qui s’entête sur une voie sans issue (selon les autres, mais ont-ils forcément raison ?), celle qui se résigne en prétextant  préserver l’existant, la famille, celle qui veut rompre les atavismes ou celle qui veut réellement donner un sens à sa vie, en douceur ( mais est-ce possible ?)

Quand on doute, est-ce l’enfant insouciant qui parle en nous, l’adulte aigri, la peur, ou une intuition profonde ?

Le doute aime les femmes ?

Il paraît que c’est très féminin de se poser toutes ces questions, de remettre en question tout, tout le temps. L’homme est plus direct dans ses réponses, il a confiance ou pas, il aime ou pas, il fait ou pas, il choisit vite (et bien en plus !). De mon côté je vais arriver parfois aux mêmes conclusions mais en étant passée par diverses réflexions : une mauvaise première impression sur un produit par exemple que je pense corriger en lui donnant une seconde chance, en réfléchissant à  une meilleure façon de l’utiliser ou en essayant sur une utilisation à plus long terme avant de juger. Je vais aussi discuter de ce produit avec une personne enthousiaste, qui va m’éclairer d’une autre façon et finalement quand même déçue au terme de l’expérience parce que cela ne marche pas sur moi, je dois laisser tomber comme le disait depuis le début mon cher et tendre mari…

Pourquoi ces doutes ?

C’est aussi une question d’équilibre entre le féminin et le masculin en soi, mais dans ce billet, je vais plutôt parler de cerveau gauche et droit. De façon plus ou moins prononcée chez chacun, il s’agit le plus souvent d’un cerveau gauche surmusclé, qui a bien appris ses leçons depuis l’enfance, qui a été éduqué à suivre et faire confiance aux autorités extérieures ; autrement dit aussi, un “surmoi” tenace (en savoir plus ici sur le surmoi) qui juge sévèrement toute tentative de rêve ou d’expression de soi, qui préfère plus que tout nous voir râler, pester sur notre quotidien. Il nous met une pression magistrale avec ce qui est bien ou mal,ce qui se fait, ce qui ne fait pas, pour ne pas nous laisser le loisir de réaliser qu’il n’est qu’un écran de fumée. Un écran de peurs qui peut s’évanouir dès que nous osons passer à l’action, ou réaliser ses envies profondes.

Exemple
Si nous hésitons à vendre notre maison, nous réfléchissons aux avantages, aux inconvénients, parfois on se sent prêt, d’autres fois cela nous semble trop compliqué. Et bien en passant à l’action : mettre sa maison à vendre sur un site bien connu ou dans une agence et là les choses vont bouger. Soit nous sommes mal à l’aise de voir des gens visiter, critiquer notre maison, cela nous pèse de les reçevoir, on en cauchemarde la nuit… Soit nous sommes remplis d’espoir, si ces personnes achètent la maison, nous nous imaginons dans notre prochaine maison, nous parlons comme si elle était déjà vendue,  nous sommes guillerets rien qu’à cette idée ! Nous aurons notre réponse, oui je vends, non je ne vends plus.

cerveau gauche et droit

Chassez ce doute…

Conseil :
Si vous vous posez une question, laissez la vie vous répondre, mais posez concrètement la question, pas juste dans votre tête, posez un acte concret et la réponse c’est ce que vous ressentez… de la joie ou pas ? Personne n’a la réponse pour vous y compris tous ceux qui vous veulent du bien . Vous pensez ? donc ressentez ! pour ne plus (autant) douter.

C’est un petit entraînement, que celui de prêter attention à sa première impression, basée en plus sur un préalable : avoir confiance en votre bonne étoile, en la vie, pour que tout ce que vous vivez ait une raison d’être, même les choses les plus désagréables.

Notre boussole sera toujours ce que nous dit notre intuition à travers nos sensations corporelles, le plaisir des sens, la joie. Quant aux pensées (le mental, la raison) elles sont là pour mettre en place une stratégie de réalisation de nos intuitions dans notre quotidien.

OUI ! La raison est précieuse

mais quand elle est au service de nos intuitions, c’est la clef d’un lâcher prise durable. Le mental structure ce que à quoi nous aspirons, il met des mots, hiérarchise les priorités, pour exécuter au mieux  nos attentes.

Vous aspirez à une vie de famille harmonieuse, tout en ayant une vie professionnelle ? le mental doit juste vous aider à poser le cadre et les modalités pour que cela se fasse, et non pas être celui qui dit ” tu ne peux pas être partout, choisis, prend un congé, pour te consacrer à ta famille, tu n’y arriveras pas et blabla bla…”

Si nous doutons, c’est juste le mental qui pédale dans la semoule, qui nage dans le vide de nos peurs, dans les traditions, les habitudes aussi (une voiture sans pilote en somme). C’est sain parce que cela montre que nous cherchons à décider de notre vie par nous-même, à ne pas faire d’erreur, mais cela peut durer longtemps et nous épuiser, jusqu’à ce qu’un évènement extérieur  décide pour nous, avec l’impression finale désagréable de ne pas avoir choisi cette fois encore.

Cultivons notre jardin intérieur

Alors justement, nous irions au bout de nos projets avec plus de douceur et de plaisir si nous écoutions notre ressenti en premier, c’est lui le pilote, le vrai chef d’orchestre.
Là le mental serait ensuite utilisé pour ce qu’il sait faire :  servir  à réaliser ce qui est bon pour nous,  l’évidence serait comment dire, plus évidente…

Le corps parle (mais ce n’est pas exactement du français), le mental répond et agit. Ne pas écouter nos sensations corporelles (en lien avec nos intuitions) nous donne cette impression de doute permanent.

Pour apprendre à mieux sentir ce corps qui s’exprime, nous pouvons méditer, danser, chanter, écrire, lire, peindre, sculpter, regarder un film, courir, faire un bain, un massage, se balader en plein nature, un soin du corps, des thérapies (comme la sophrologie, l’EFT…), apprendre, rire… Le champ des possibles est vaste, du moment que nous prenons chaque jour un peu de temps pour nous, pour nous poser, regarder, accueillir, écouter, en silence, ce qui se passe en nous. Cela devient de plus en plus clair en pratiquant, en musclant cette fois notre cerveau DROIT, là où nos émotions, nos envies, sont créatives… là où nos talents,  n’attendent que nous pour s’exprimer…

Vous me direz que c’est facile à dire tout cela, je sais… mais ça fait toujours du bien de se rappeler le mode d’emploi, car on l’oublie vite, non ?

bathroom

Crédits photos :  mercedes, kordonline.com

La terre a toujours été ronde, moi pas…

Nous sommes quelques-unes, oui plutôt beaucoup,  à être généreuses des hanches, du ventre, des cuisses, (et pas toujours des seins, dommage !)… c’est une réalité,  et tout l’enjeu c’est de savoir comment chacune  va se perçevoir et exister avec ce qui EST aujourd’hui.

Comment nous voyons-nous ?

Etes-vous plutôt de celles qui disent haut et fort qu’elles assument leur surpoids: L’idée c’est de revendiquer le droit d’être comme on est.   Ressembler à des modèles, se conformer aux standards, c’est  juste impossible et contraire à notre envie d’être unique et aimée comme nous sommes. Beaucoup sont très jolies et osent des tenues colorées, près du corps, robes et jupes y compris (pourvu que les marques de vêtements en prennent de la graine …).

Elles ont envie de profiter de la vie, des glaces au chocolat, du moment présent, et le disent ! Souffrir pour maigrir c’est du sadomasochisme, non merci, la vie pour elles c’est autre chose ! Moi je dis « oui », c’est un bout de positif dans ce monde de la rondeur souvent cassant, bizarrement…  Mais est-ce une lutte à l’extérieur et une souffrance persistante à l’intérieur ?

Il y aussi celles, sans doute plus nombreuses, qui souffrent de ces rondeurs,  qui donneraient beaucoup pour les voir disparaître, qui ont renoncé à beaucoup de plaisirs dans la vie pour ne pas se mettre en situation d’être offerte aux jugements des autres. Elles se disent que les rondes, « les grosses » dans la bouche de beaucoup,  sont taxées implicitement de fainéantise, de manque de volonté, d’hyperémotivité, de perte de contrôle de soi, et que personne ne trouve les rondes séduisantes ou belles. Est-là plutôt une lutte permanente à l’intérieur, et une vie timide voire inexistante à l’extérieur ?

Quelque part entre les 2, il y aussi de la place pour se dire que, certes, nous avons conscience que le surpoids est un frein à notre santé, il induit beaucoup d’inconforts au quotidien, et fait vivre régulièrement des épreuves  à notre estime de soi : l’essayage de vêtements par exemple ou la sortie à la plage… Mais comme aujourd’hui ce poids est là, il est vital de vivre avec lui dans une relative paix afin de se donner une chance d’être heureuse ici et maintenant.

Se sentir belle même ronde, oser être une femme expressive et gaie, et réaliser ce qui nous tient à cœur, est à notre portée dès aujourd’hui.   Cela ne veut pas dire que nous sommes résignées à rester comme cela, que nous baissons les bras, au contraire. Le surpoids est  déjà le fruit de souffrances,  alors pourquoi en rajouter en se jugeant en permanence, encore plus fort que ce que font les autres, ou en bravant les préjugés jusqu’à épuisement.

Accepter ce qui est, semble parfois juste impossible. Pourquoi ?

Se trouver belle dans cette robe, boudinée, comment dire ? c’est juste impossible oui c’est ça « impossible » !

femmes rondes

Je suis une femme très ronde …

Aussi vrai que la terre est ronde, une autre évidence : nous avons besoin de manger. Mais manger plus que ses besoins physiologiques indiquent des sources de stress ailleurs, côté émotionnel par exemple que nous apaisons (sans succès) en mangeant. C’est devenu automatique avec le temps …

Il y a tant à dire sur ce sujet, grâce à ce blog, j’en parlerai de temps en temps si cela vous intéresse aussi. Aujourd’hui, ma « grande » expérience de ronde m’amène à partager une piste de réflexion, parce que mieux saisir certaines causes de ce surpoids c’est déjà l’accepter un peu.

Dans la phrase : “je suis une femme ronde”, le mot le plus important c’est Je Suis, ensuite FEMME et finalement, un détail RONDE.

Je suis (et l’estime de soi)

J’ai mis longtemps à réaliser que j’ai de la valeur simplement parce que j’existe. Je suis là, j’ai donc des qualités et des défauts. Je n’ai pas à prouver que j’ai de la valeur, j’en ai comme tout le monde. Je n’ai pas à m’inquiéter de plaire à tout le monde. Je suis aimable, des personnes peuvent m’aimer, vraiment, mais pas toujours celles de la part desquelles j’aurais tant voulu reçevoir de l’amour… Et si j’existe c’est parce que j’ai quelque chose d’unique à apporter autour de moi. Ce que j’ai à faire c’est mettre en scène cette valeur avec sincérité, et faire de mon mieux. C’est vrai pour que chacun de nous, sans exception.

Vivre  n’est pas une lutte permanente, je peux être moi-même, tout simplement.

Nourrir l’estime de soi :

Faîtes une séance photo avec un photographe pour avoir de belles photos de vous,
& offrez-vous ce qui a de la valeur à vos yeux, ce qui rime avec qualité.
Prenez soin de vous, massez-vous y compris votre cellulite et vos vergetures…

Parfois ce qui est difficile c’est de savoir ce pour quoi nous sommes faits

Notre corps pourrait alors être un allié précieux. Même si je suis aujourd’hui encore en grand surpoids, je me nourris avec des aliments variés et sains (mais trop !). C’est essentiel de donner à nos cellules une nourriture saine, bien sûr pour notre santé, mais aussi pour que les cellules bien vivantes communiquent facilement entre elles, que les hormones soient diffusées de façon homogène : C’est crucial pour capter nos intuitions et sentir en nous le bien-être !

Les personnes en surpoids peuvent rester prisonnières de leur mental, donc de leurs peurs et de leurs habitudes, si elles sont coupées de leurs sensations corporelles. Si nous ressentons de la joie, de la passion, de l’envie, il est plus simple et évident de suivre ce cap. Il s’agit donc de recommencer à s’autoriser le plaisir, à s’ouvrir à l’inattendu.

Ce que nous avons de précieux, notre talent,  nous avons à le découvrir par nous-même, et il se fera connaître en se manifestant par beaucoup de joie intérieure à faire une chose en particulier. Les autres percevront aussi ce plaisir et vous le ferons savoir à leur tour. Ecoutons ce que disent les autres de nous. Regardons notre passé aussi,  beaucoup d’indices sont là depuis l’enfance, ce que nous avons aimé faire, nos jeux, et activités, lieux préférés….  Notre surpoids actuel est une grande source d’enseignements, décryptons-les pour enfin aller plus loin, dépasser ce que nous avons subi pour devenir actrice de sa vie.

Notre corps nous parle sans cesse, est-ce que nous  chercherions à le faire taire en l’assommant de nourriture à digérer ? Et si nous comprenions que notre corps nous veut du bien, et que c’est en  lui que sommeille les sources de notre bonheur, faisons la paix avec lui…

jeux d'enfants

(Oser être une)  femme

Une fois que nous perçevons mieux en quoi nous pouvons être utile, ce qui est difficile c’est aussi d’oser l’exprimer, et de le « faire » tout bêtement… Des habitudes, des mémoires familiales ou sociétales nous mettent dans la tête que la réussite, le bonheur ne sont pas pour nous !

Etre une femme, c’est clair pour tout le monde. Etre épanouie, à l’aise, fière, heureuse d’être une femme, c’est déjà moins évident.  Tant d’images de stars nous montrent des femmes magnifiques, désirables, désirées,  séductrices, séduisantes, il est vite rentré dans notre tête que nous sommes certes des femmes mais avec peu de choses en commun avec ces femmes là.

Si pourtant !  la féminité c’est le sourire que nous nous faisons d’abord à nous-même. Est-ce que le regard des autres n’est pas juste le reflet de la façon dont nous nous regardons. Si nous voulons que ce regard change, changeons d’abord le nôtre ?

Là où nous ne nous sentons pas à l’aise, sourions, regardons les autres dans les yeux.
Quand une personne juge une autre personne, soyons- celle qui est bienveillante.
Quand une autre femme est jolie, disons lui.
Quand un homme nous parle, disons ce que nous pensons vraiment.

Et observons comme tout change tranquillement autour de nous : Moins de stress, plus de partage, de relations agréables, d’opportunités, moins de tentations du côté du frigo…

robe jaune

Une personne qui retrouve le chemin de son bonheur, fait avancer le monde… Certaines sont rondes, d’autres minces, d’autres encore c’est autre chose, mais ce ne sont que des apparences différentes qui nous invitent toutes dans la même direction:  Notre apparence nous enseigne quoi de nous, de notre talent ?  Notre apparence est là pour nous encourager, nous rappeler notre défi : quand oserons-nous être nous-même et bien dans notre peau ?

Je pense au père jaouen, très philosophe :

« Démerdez-vous pour être heureux, les autres  ont besoin de votre bonheur »…

Suite au prochain épisode ?
Je serais ravie d’échanger avec vous sur vos astuces pour accepter ce qui est, vos découvertes sur le sens de certains fardeaux que nous portons, ou si vous avez des questions…
Libre à vous !

Crédits photo : browndresswithwhite, monkeysellbanana.tumblr.com, 38 – Picnic session inspiration, cognacandcoffee.tumblr.com, nadine court

 

Pendant longtemps c’était un supplice d’aller chez le coiffeur

Pour beaucoup de femmes c’est un moment libérateur, bon pour le moral, énergisant. Pour moi, une galère. Je devais faire attention à ne faire que cela le jour du RDV, voir à ne rien imaginer d’important les jours qui suivent… Une fois coupée et « brushingée », je rentrais toujours à la vitesse de l’éclair pour me faire un shampooing, en espérant que la coupe me plairait mieux une fois … mouillée ? reséchée ? Non ce n’était pas mieux, vous l’aurez compris. Certes je voulais changer de tête, mais à ce point-là ! Le choc était chaque fois si intense.

Et ce foutu brushing «obligatoire» dans le forfait shampooing-coupe-brushing. Surtout moi qui n’osais pas dire STOOOOP, pas de brushing s’il vous plaît, juste un séchage naturel. Mais le plus souvent malgré le séchage naturel que certains m’ont proposé, c’est la coupe qui n’allait pas : trop dégradée, trop courte, trop… !

Je ne parle même pas de mes débuts : les essais de mèches et de couleurs (pas bio en plus à l’époque !), vous connaissez cela sans doute aussi bien que moi : couleur effet playmobil, mèches trop larges, trop claires, ou trop rousses, des heures chez le coiffeur…

Si bien que je changeais chaque fois de coiffeur, je priais pour qu’il ou elle ne me pose pas de questions, ne me parle pas. Je devais avoir l’air extrêmement crispée, mais bon… Pourquoi j’y allais dans ce cas, me direz-vous ?

L’espoir

Je suis une éternelle espéreuse* ( * non  ne cherchez pas dans le dictionnaire, ça n’existe pas…).

J’avais quand même envie d’être belle, de me sentir belle, qu’un coiffeur me rend belle, d’un coup de ciseau magique. J’étais attirée par les enseignes de «créateur», «visagiste», «haute coiffure», en me disant «ah ! lui il doit avoir du talent, il va savoir quelle coupe, quel style, quelle forme va m’aller».

Pschitt, cela faisait toujours pshitt, au moment où le sèche-cheveux s’arrête, mon cerveau pshitt.

« Ca vous plaît » ? euh oui oui merci…  (C’est ce qu’il faut répondre, non ?) . A partir de là, je passais en mode pilote automatique : je mets mon manteau, je paye, je file sous la douche.

Jusqu’au jour où !

A chaque coiffeur rencontré, j’en apprenais quand même un peu sur moi et sur ce que je pouvais espérer de ce moment chez le coiffeur. Ils n’étaient pour rien dans ce grand moment de solitude que je vivais dans ma tête. Tous les détails étaient prétextes à déception : la façon d’être accueillie, le bruit, un geste brusque… mais j’excusais tout pour finir, pensant que je n’avais juste pas de chance.

haute coiffure

Je suis arrivée chez Maxence, sur les conseils d’une jeune femme branchée, attirée aussi par son enseigne jaune et un nom de salon poétique : il rêve d’elle !

Je n’ai pas eu de révélation, mais je me suis dit que vue ma grande expérience, il y a une chose que je n’avais pas tenté : lui donner une chance, puis une seconde, puis une troisième. J’y suis retournée et retournée. Je suis devenue fidèle. J’ai écouté ce qu’il disait et j’ai fait confiance.

C’est un homme et cela m’a aidée je pense à lui faire confiance, juste parce qu’il affirmait davantage les choses, ne laissait pas toute la place pour remettre tout en question. Autrement dit, il savait ce qui rendrait bien ou pas : sa confiance m’a donnée confiance.

Bien sûr « Le must » c’est de n’avoir besoin de personne pour savoir ce qui nous va ou pas, mais avant cela il faut arriver à rompre avec les – mauvaises- habitudes.
J’ai senti qu’il avait à cœur de faire une belle coupe, et que cela me plaise vraiment. C’est son atout : il est vraiment doué, il le sait, mais il a aussi cette générosité en lui et cette envie de bien faire. Cela m’a plu. A l’instinct il sait voir si je suis contente ou pas.

Au début il voyait que cela ne me convenait pas toujours. Mais je le rassurais : « Il me faut 3 ou 4 jours pour savoir si une coupe me plaît, le temps que mes cheveux se placent. » Chaque coupe était un séisme alors j’attendais que cela passe avant de critiquer… En fait au bout de 3 jours, je prenais mes marques, je m’appropriais la coupe.

Au fil du temps

Il me voyait revenir donc il pouvait penser que cela me convenait ! J’ai ainsi remarqué qu’au fil des visites, il avait vraiment une façon de me couper les cheveux qui plaisaient à mes cheveux / Comment je sais ça ?
Ils se sont mis à reboucler, comme quand j’étais gamine, avec une merveilleuse anglaise du côté gauche qui s’exprimait de plus en plus souvent.
En fait jusque-là sous prétexte de dynamiser mes cheveux épais et souples, beaucoup de coiffeurs me dégradaient beaucoup.
Maxence aussi au début, mais en me connaissant mieux, il a géré l’épaisseur sans dégrader autant, et ô miracle, j’ai enfin une coupe qui me plaît, qui vit, qui boucle et qui dure !

Aujourd’hui, j’ai comme un signal intérieur qui me crie : va chez le coiffeur, il est temps ! et j’y vais avec plaisir. J’y vais pour moi avant tout, je m’écoute, je dis ce que je souhaite, car cela aussi c’est venu peu à peu : je sais si je veux plus ou moins couper, plutôt un carré, un arrondi… et je sais que Maxence va me coiffer comme un Dieu (c’est pour le faire mousser un peu, si il lit cet article…).

Il m’a fallu du temps et du lâcher prise pour ne pas attendre que le coiffeur me rende belle.
J’ai fini par comprendre que c’est à moi de me trouver belle (donc de prendre soin des raisons pour lesquelles je ne me sens pas toujours belle) et de faire confiance à un professionnel pour harmoniser mes cheveux et ma personnalité. Pour cela, il faut soit en dire sur soi, soit échanger pour qu’il sente ce qui va être le plus judicieux.

En résumé :

  • Donnez du temps à votre coiffeur (ou à votre esthéticienne) pour vous connaître
  • Donnez de la confiance à ce professionnel  (si il remplit les critères de base quand même : bon accueil, écoute et une évidente envie de bien faire)
  • Donnez de la bonne humeur, ça fait toujours du bien !
  • et il vous le rendra au centuple…

Mille mercis Maxence Mahot, A bientôt !  La prochaine fois je viens avec ma fille de 3 ans pour nous faire belles !

Il rêve d’elle, rue Victor Massé à LORIENT (56) Appelez-le de ma part :  02 97 35 10 30

PS : Cet article ne vise pas à faire la pub de Maxence, chacune peut trouver un coiffeur près de chez elle avec lequel ou laquelle faire ce chemin. Maxence me convient à moi aujourd’hui mais ne conviendra pas à tout le monde pour autant…

Crédits photos : probeauty.org et glamour.com

Se bijouter, se mettre un bijou et se chouchouter….

Je mêle l’envie de se mettre un bijou et le plaisir de se chouchouter avec un bijou qui nous fera du bien au moral !

Bien souvent les bijoux nous sont offerts, donc nous ne les avons pas choisi… ou alors nous en achetons à petits prix sur le marché l’été ou en même temps que ses vêtements pour rehausser un pull  noir :  des breloques jolies, parce que nous trouvons que c’est mieux que rien, même si ce n’est pas vraiment ce que nous avions en tête.
C’est quasiment du jetable, on s’en lasse et elles restent dans la boîte (à bijoux).

Là je vous parle d’un bijou qui vous fait vibrer quand vous le regarder, avec lequel vous sentez belle. Souvent c’est un bijou qui fait parler de lui, les gens qui vous croisent vous en parle… Je ne pense pas à un bijou, chic et cher qui vous crie « même pas en rêve ».  Je pense à un bijou qui a de la valeur à vos yeux : une valeur esthétique, créatrice, qualitative, affective …

J’ai rencontré une créatrice, Charlotte Belaud, et j’ai craqué ! avec un grand bonheur. Elle m’a confectionné un sautoir, rien que pour moi … J’ai évoqué mes goûts : mes couleurs, mes motifs, mes textures. Et Charlotte a fait naître The sautoir parfait à mes yeux.

Il a une harmonie générale qui est gaie, et plein de petits détails à regarder. Je suis heureuse de le porter, c’est précieux à mes yeux qu’il soit fait à la main, que ce soit une créatrice bretonne, près de chez moi qui exprime son talent, que les couleurs soient exactement celles que j’aime, que les tissus soient divers et soyeux.

collier pour terrasens

J’en prends soin et le plaisir sera encore là très longtemps… Il ne plaira pas à tout le monde, mais il me plaît  à moi !

Sagesse du jour : Nourrir son estime de soi, en  s’offrant une création originale …

Du baume au cou en somme !
Pour information : un sautoir 35 €, en double tour : 55 € . Charlotte fait d’autres merveilles, foulards, doudous… : fildefille.blogspot.com

Crédits photos : Charlotte Belaud